• L'enfer c'est les autres...(surtout s'ils ont moins de 10 ans)

    Hello! C'est le Doc Filou qui te parle! Meangirl m'a laissé les clés du château, elle est partie se faire épiler le torse. Elle m'a donc confié la délicate tâche de faire l'introduction, la mise en page et même l'illustration (ceci est un teaser, il y a des images!!) de mon nouvel article.

     

    Je sens que tu frémis d'impatience et de bonheur, à l'idée de te payer à nouveau une bonne tranche de rigolade et de finesse. Je t'arrête tout de suite. Il est des circonstances et des sujets qui ne s’accommodent pas de la galéjade et de la légèreté. C'est à regret que je vais devoir, aujourd'hui, te faire rencontrer le Mr Hyde du Docteur Filou, l'homme qui se cache derrière le clown, l'âme qui se dissimule derrière le fanfaron... Alors si tu recherches présentement un moment de détente, fuis. Si tu ne penses qu'à rigoler, arrête ta lecture ici. Car ce soir, je vais être sérieux. Ce dont j'ai a te parler est grave. Et ça te sera très utile (je sais, je dis ça à chaque fois, mais cette fois, c'est vrai ! Et cette fois, tu pourras même me remercier). Je n'ai même pas le courage de faire une blague sur mon 06, tellement je suis dans une humeur sérieuse.  

     

    Laisse-moi tout d'abord commencer par te conter une histoire. Tu vas voir, c'est une belle histoire, une histoire qui fleure bon le terroir, une histoire toute simple. Mais c'est une histoire qui parle de l'Homme, de l'Humanité, de la Vie.

     


     

     

    C'est l'histoire d'un paysan, Jehan-Filou, qui vivait dans une belle campagne au fin fond d'une province bien de chez nous (un coin du Loyr-et-Cheyr, au hasard). Sa vie n'était pas rose, au sens où nous l'entendrions maintenant, mais il avait une bonne terre fertile et bien arrosée, un troupeau de belles vaches aux mamelles bien gonflées, un solide cheval, dont la crinière flamboyante était connue dans tout le pays, et une douzaine de poules bien dodues qui pondaient des œufs par tous les temps. Sa femme, qu'on appelait la Rouquine, était douce et courageuse, et on disait au village qu'elle était plus dure à la tâche que bien des hommes des alentours.

     

    Jehan-Filou travaillait dur, quittant la douceur du lit conjugal bien avant l'aube et ne regagnant ses pénates que tard le soir, alors que la lune était déjà haute dans le ciel vespéral de ce petit coin de campagne. La Rouqine l'attendait, et bien qu'elle ait passé la journée courbée dans le potager ou accroupie au lavoir, elle accueillait toujours son homme avec un mot tendre et un lumineux sourire.

     

    La vie s'écoulait doucement, les années passaient sans que l'amour qui unissait Jehan-Filou et la Rouquine ne s'étiole. Pourtant leurs cœurs étaient lourds, car aucun enfant n'était venu agrandir leur famille. Ils avaient pourtant tout essayé : les herbes râpeuses et les champignons bien dégueu, les breuvages âcres de la vieille sorcière de la colline, les gri-gris que Jehan-Filou mettait dans ses culottes et qui lui démangeaient affreusement le fondement pendant le labour, les nœuds inversés dont la Rouquine s'ornait les cheveux avant la Saint-Jean. Il sacrifièrent même leur plus belle poule au pied du gros chêne du calvaire, un soir de pleine lune. Mais rien n'y fit. Il semblait bien que la Providence ne voulait pas leur donner la joie d'accueillir un marmot dans leur foyer.

     

    Mais, alors qu'ils allaient perdre espoir, la Rouquine devint grosse, et finalement au bout de quelques mois (onze, dit la légende, mais sur ce point précis, un doute subsiste), elle donna naissance à deux beaux jumeaux : un garçon, aux cheveux noirs comme la vase de l'étang du village, et une fille, rousse comme le pelage de maître goupil (et comme sa mère, accessoirement). Ils les appelèrent Brendon et Britney, comme les saints-patrons de la paroisse.

     

    De ce jour, plus rien ne fut jamais comme avant (j'abrège moultement, je zappe toutes les anecdotes croquignolettes sur l'enfance des deux merdeux), et le bonheur que Jehan-Filou et la Rouquine avait tant attendu se révéla en fait être un chemin de croix quotidien. Brendon et Britney semblaient être nés pour donner du souci à leurs pauvres parents. A force de sottises et de maladresses, l'équilibre de la famille se rompit. La Rouquine se ratatina, et son sourire la quitta. Les champs ne donnèrent plus qu'un mauvais grain, qui pourrissait sitôt récolté, et les mamelles des vaches se tarirent. La crinière du cheval devint terne et cassante, et le fier équidé fut dévoré vivant par un loup une nuit d'hiver : Brendon avait oublié de fermer la porte de l'écurie (et ce n'était pas faute de lui avoir répété, corne de bouc!). Jehan-Filou lui-même fut touché dans sa chair par le malheur : sa somptueuse barbe se clairsema.

     

    C'est alors que Jacqou-Crevard, le frère de Jehan-Filou, vint rendre visite à la famille. Il se rendait à la ville pour la grande foire du saucisson, avec son fils Bradley. Celui-ci était un grand gaillard, aux jambes arquées et à la poigne ferme, qui faisait la fierté de son père. Le premier soir, il but tellement du vin du pays qu'il violenta la plus belle vache de Jehan-Filou. Ils durent achever la bête au matin. Avant midi, Bradley avait attisé la colère de tout le village : il avait vomi dans le puits devant l'église, et l'eau resta imbuvable pendant plusieurs semaines. L'après-midi, Bradley s'endormit alors qu'il conduisait la charrette de Jehan-Filou, et il détruisit le muret qui encerclait le champ du taureau du père Étienne. La bête renversa deux fillettes dans le village, dont l'une mourut dans la nuit. Le soir, alors que Jacqou-Crevard expliquait à son frère que Bradley était « un gentil garçon parfois un peu maladroit », ledit garçon, en allumant une pipe de chanvre sauvage dans la grange, tout en caressant délicatement le postérieur d'une belle vache laitière, fit tomber une cendre sur la paille. Il ne fallut que deux heures à la ferme de Jehan-Filou pour brûler. Au matin, Jehan-Filou avait perdu tous ses biens.

     

    Mais alors que son frère Jacquou-Crevard et son neveu Bradley quittaient le pays, poursuivis par une horde de villageois en colère, Jehan-Filou pris sa femme et ses deux enfants dans ses bras et éclata d'un rire de pur bonheur en les embrassant. Car Jehan-Filou venait d'apprendre une leçon précieuse et merveilleuse :

     

    Avoir des enfants c'est l'enfer, mais ce n'est rien à côté des enfants des autres.

     

     

    En cadeau-bonus, l'arbre généalogique photographique de la famille de Jehan-Filou. Je me lance dans l'illustration, je me professionnalise.

     

     

    Comme tu le vois, ami lecteur (et amie lectrice, mais je fais profil bas, Meangirl se doute de quelque chose), j'ai préféré te raconter une jolie fable plutôt que de digresser à l'envie comme à mon habitude. Car je me suis rappelé cette histoire dernièrement. J'ai été confronté à des enfants qui ne sont pas les miens. Ce qui m'a fait perdre (momentanément j'espère, mais je commence à en douter, tant je me sens vide à l'intérieur) ma bonne humeur et ma joie de vivre. Car, pour une raison que j'ignore, la principale caractéristique des enfants des autres (indépendamment de leur reloutise sans limite), c'est qu'ils m'adorent. Tonton Filou est un héros, voire un dieu pour les gamins. Pour information, sache qu'il existe un lien statistiquement significatif et exponentiel entre le DAU (Degré d'Attachement Unilatéral) de l'enfant envers moi et le CRP (Coefficient de Reloutise et de Pénibilité) du sujet. Aussi j'ai élaboré différentes stratégies permettant de limiter les impacts négatifs de la fréquentation d'enfants dont je ne suis (a priori) pas biologiquement responsable. Et, gratuitement, comme d'hab, je vais partager ces quelques petites astuces avec toi. Je suis sûr que tu en feras bon usage (étant entendu que je décline toute responsabilité, civile, pénale, morale, éthique quant aux conséquences de tes propres actes).

     

     

    Stratégie n°1 : l'évitement anticipé

    Comme dans beaucoup de situations, il est évident que la prévention est le meilleur remède à bien des maux. La première option à envisager consiste donc à faire en sorte que tous les être humains chez qui tu es amené à passer une soirée, un week-end, voire des vacances, ne se reproduisent jamais. Cela nécessite évidemment de s'y prendre très tôt. La stérilisation des membres de la famille proche est un préalable indispensable, ne pas oublier les amis, voire les collègues si l'ambiance au travail est plutôt conviviale. Préférer les méthodes chimiques aux méthodes mécaniques. Une ingestion de produits toxiques à petite dose mais régulière est assez efficace. Le risque principal est le surdosage létal, privilégier des doses progressives. En cas d'échec, possibilité d'augmenter les doses pendant la grossesse. Des méthodes complémentaires peuvent renforcer l'efficacité : distribution de préservatifs, promotion de l'homosexualité, propagation de discours anxiogènes sur l'avenir du monde. Une application enthousiaste, volontariste et très anticipée de cette stratégie peut s'avérer extrêmement payante. Mais pas complètement suffisante.

     

     

    Stratégie n°2 : l'évitement ponctuel

    Tu pourrais être tenté de te plonger dans un isolement social complet (plus d'amis, plus de famille, plus de collègues) pour éviter d'avoir à te coltiner la progéniture des autres. Mais ça n'est pas la solution, pour la simple et bonne raison que les autres ont besoin de toi. Par contre, tu peux te prémunir des effets les plus nuisibles en adoptant quelques règles :

    a) Éviter la surdose. Jamais deux soirées dans des familles avec enfants le même mois. En cas d'invitations répétées, utiliser les excuses classiques : piscine, mission secrète pour la CIA, réunion des alcooliques anonymes, bénévolat aux restos du cœur, décès de ta grand-mère (cette dernière excuse étant à proscrire absolument si l'invitation émane d'un membre de ta propre famille).

    b) Choisir ses horaires, les périodes de la journée à privilégier dépendant de l'âge des gamins.

    → Entre 0 et 15 mois, l'ennemi n'a pas de rythme, cette méthode est donc inopérante. Mais il est peu autonome dans ses déplacements, et peut être tenu à l'écart par des déplacements constants dans la zone de combat.

    → Entre 15 mois et 3 ans, l'ennemi est censé dormir entre 13h30 et 16h00, puis à partir de 20h00, qui constituent donc des tranches horaires à privilégier.

    → A partir de 3 ans, l'activité diurne du sujet est constante, et son niveau de parasitisme est élevé. Toujours arriver après 21h00 (proposition : s'inscrire à un club de muscu ayant des horaires adéquats).

     

    Dans le cas où, malgré ces précautions, l'adversaire est actif pendant ta présence sur le front, la fuite est une solution à ne pas écarter. L'utilisation en urgence des excuses classiques évoquées plus haut est possible, elle nécessite juste de faire sonner son téléphone et de simuler une conversation adaptée : « Oui, Jean-Claude ? [...] Ah non, ça ne va pas être possible, là, je suis chez des amis pour la soirée […]. Je comprends Jean-Claude, mais ça fait des mois que je n'ai pas vu le petit Brian, je suis quand même son parrain ! [...] Ca m'embête vraiment, là. Virginie a préparé des brocolis et j'ai amené une bonne bouteille. […] Bon, OK, je suis là d'ici 20 minutes. » « C'était Jean-Claude, des restos du cœur. Il y a une famine brutale, tous les bénévoles sont mobilisés en urgence. Je ne peux vraiment pas me défiler, désolé. On se refait ça un de ces 4 ? Comme vous n'avez pas de cave, je reprends la bouteille. Bonne soirée, bisous Brian ! ». Et hop, le tour est joué, ni vu ni connu.

     

    Cette stratégie est la plus facile à mettre en œuvre, et c'est celle qui comporte le moins de risque. Elle n'est cependant pas utilisable en cas de séjour prolongé. Mais si tu passes tes vacances avec des gens qui ont des gosses, c'est vraiment que tu aimes te faire du mal. Ou alors que tu t'es fait avoir. Dans ce cas, les stratégies suivantes sont faites pour toi.

     

     

    Stratégie n°3 : la dissuasion directe

    L'objectif de cette stratégie est très simple : ne pas te faire emmerder par le(s) petit(s) bâtard(s). Partons de l'hypothèse la plus défavorable : tu te retrouves face à un sujet dont le DAU (rappel : Degré d'Attachement Unilatéral) et le CRP (rappel : Coefficient de Reloutise et de Pénibilité) sont à leur maximum. Tu cherches donc à faire baisser le produit (DAU x CRP), autrement appelé Niveau de Tranquillité. Étant entendu que le CRP n'est quasiment pas sensible à une quelconque action humaine, tu dois absolument te focaliser sur la baisse du DAU. C'est à dire diminuer l'affection que te porte la cible.

     

    Pour atteindre ce but, il existe de très nombreuses techniques, mais je te suggère de laisser ton imagination s'exprimer, et de donner une bonne place à l'improvisation. Si tu as affaire à un fan de spider-man, tu peux par exemple lui offrir un album de la Reine des Neiges, enveloppé dans un papier-cadeau Blanche-Neige. Tu peux aussi t'arranger pour détruire (ou mieux, provoquer la destruction) du jouet préféré de l'ennemi. Tu peux lui raconter des saloperies sur ses légendes préférées (le Père Noël, la petite souris, papa, maman, Henri Dès...). La violence physique est une option à ne considérer qu'avec une extrême prudence, et en dernier ressort. Elle peut malheureusement s'avérer inévitable. Dans ce cas, garder constamment à l'esprit l'absolue nécessité d'allier efficacité et discrétion (les aiguilles sont un bon compromis).

     

    Quelle que soit la technique de dissuasion directe que tu décideras d'employer, elle doit respecter deux règles :

    - les adultes (et notamment les responsables légaux de l'enfant) ne doivent pas douter un seul instant que tu n'es pour rien dans le malheur qui accable la cible,

    - l'enfant ne doit, lui, pas douter une seule seconde que tu as volontairement provoqué le malheur qui l'accable.

     

     

    Stratégie n°4 : la dissuasion indirecte

    Cette stratégie consiste tout simplement à faire en sorte que ce soient les parents qui tiennent l'enfant à l'écart de ta personne.

     

    Pour cela, la solution la plus simple est évidemment de simuler (ou de contracter, au besoin) une maladie hautement contagieuse. Il n'y a ici aucune limite, sauf celles imposées par ton système immunitaire et ton amour de la vie, si tu choisis une maladie qui ne peut pas se simuler. Mes conseils :

    - la gastro : tu peux enregistrer des bruits de colique à l'occasion, et diffuser ça du fond des chiottes, où tu te rendras toutes les 10 minutes en début de soirée. Tu peux arrêter au bout d'une heure environ et dire que tu te sens mieux, ce qui te permet de picoler en toute tranquillité. Par précaution, Brian ne devra pas approcher Tonton Filou. Tu peux quand même lui faire un bisou en partant, au nez et à la barbe des parents, juste pour les faire flipper.

    - la conjonctivite. Un peu d'oignon avant d'arriver, tu entretiens la rougeur en te frottant les yeux très régulièrement, et le tour est joué, à peu de frais. Moins marrant que la gastro, quand même.

    - une maladie exotique, si l'invitation est lancée depuis longtemps. Cela nécessite un peu de préparation, notamment de faire croire que tu es parti en Afrique la semaine précédente (au choix pour des vacances, pour une mission pour la CIA...) et de te faire transmettre une simple grippe. Un mouchoir tâché de sang peut ajouter une touche de réalisme.

     

    D'autres techniques, moins conventionnelles, de dissuasion indirecte existent. Je les préconise uniquement pour les cas extrêmes, leurs conséquences sur les relations amicales ou familiales que tu souhaites conserver (avec les adultes, j'entends) pouvant être définitives. Une technique qui marche à tous les coups est la technique dite du bain. Elle ne peut être mise en œuvre que par un homme, désolé, mesdames. Elle consiste juste à proposer, pour rendre service, de donner son bain au petit Brian. C'est une proposition qui ne se refuse pas, généralement. Et bien là, si, elle sera refusée. Parce que tu auras fait en sorte de t'habiller avec un pantalon pas trop large. Et que, préalablement à l'expression de cette proposition, tu auras ingurgité deux comprimés de viagra. Quelle que soit la manière dont on te foutra dehors, Brian ne devrait pas avoir l'autorisation de t'approcher de nouveau avant sa puberté.

     

    Tu peux aussi faire un tour, discrètement mais pas trop, dans la salle de bain, te mettre un peu de farine sous le nez, te frotter les yeux et revenir en reniflant, puis dire le plus vite possible, en clignant un peu des yeux, que tu irais bien jouer au foot (ou à la poupée) avec le gamin.

     

    Je pourrai continuer, mais tu auras compris que les maître-mots pour maintenir un gamin à distance sont l'anticipation et la détermination. Et que même si tu laisses surprendre, un peu de créativité devrait te permettre de t'en sortir.

     

    Comme tu le vois, cette fois je ne t'ai pas menti. Cet article était à la fois sérieux et utile, non ? De rien.


  • Commentaires

    1
    Dimanche 19 Avril 2015 à 22:56
    monsieur le psy
    Un génie ! Bravo !!
    2
    Mardi 21 Avril 2015 à 13:59
    Vous savez apporter votre touche personnelle quand vous écrivez un article et c'est ce qui est plaisant dans votre travail, continuez.
    3
    Rose Mapa
    Jeudi 23 Avril 2015 à 21:35

    Pense-bête : Toujours avoir un mouchoir tâché de sang sur soi. C'est bon ça...

     

     

     

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    4
    Irėne
    Jeudi 23 Avril 2015 à 21:44

    Pour les filles, je propose de laisser traîner, malencontreusement (oups, la boulette), un tube de VagiClean. Cela peut faire son petit effet...

    5
    Dr Filou
    Vendredi 24 Avril 2015 à 20:37

    M. le Psy : tout de suite les grands mots!!! Je dirais plutôt que je suis juste un peu plus doué que la moyenne...

    Trucs de mode : c'est vraiment gentil tout plein, ça!!! Si j'avais de la cellulite, je m'abonnerais bien à ton blog, mais non, je suis sveltissime, j'ai la peau hâlée, je suis MA-GNI-FIQUE. Et je sors avec une bombe qui, elle, est drôle. Donc pas besoin de faire trop d'effort....Mais je t'incite toi aussi à continuer. Ou pas. 

    Rose Mapa : de manière générale, un mouchoir tâché de sang est un accessoire indispensable. Pour se faire de la place dans le bus, pour éloigner les relous en boîte, pour éviter les agressions, etc...D'ailleurs je vais lancer une startup, tiens. Qui va faire fortune avec le mouchoir tâché de sang?? C'est le Dr Filou!!!! 

    Alors Irène, on a la moule qui coule???

    6
    Irėne
    Samedi 25 Avril 2015 à 16:02

    Yes Charlie, mycose vaginale galopante ;)

    7
    Lundi 27 Avril 2015 à 19:40

    ohohohohoh !!! un nouveau commentaire sous mon article ! Et non mon Filou, c'est moi ! (j'ai récupéré internet... ENFIIIIIIIIIINNNNN !) Bisou ma framboise géante !

    (aux personnes hors doc Filou qui liraient ce commentaire, ça vous fait pas gerber tout cet amour, ces petits surnoms ridicules ? Mouahahahahaha, et ouais, quel que soit mon camp, célib ou en couple, mon but c'est de vous foutre la haine A TOUS !!!! Mean Girl, le retour.)

    8
    Jeudi 30 Avril 2015 à 13:02

    J'ai un peu honte mais le coup de la gastro je l'ai fait. J'avais pas envie de sortir faire du pompidup en boîte de naight un samedi. J'ai donc prétexté une gastro, maladie contagieuse et qui fait peur à tout le monde, surtout mes sœurs qui ont peur de vomir. 

    Je n'arrive pas à en avoir trop honte, merci Doc pour ces conseils.

    MeanGirl: si tu continues comme ça avec toute cette gnangnantise ça va mal finir !! J'en connais qui se sont retrouvés à faire de leur vie un téléfilm de l'après-midi sur M6 avec poney, gentilhommière et demande en mariage dans le soleil couchant. Fais gaffe !

    9
    Jeudi 30 Avril 2015 à 14:39

    @Onali, moi la dernière fois que j'ai sorti l'excuse gastro, c'était pour ne pas aller en cours, faut dire, y'avait contrôle de techno, et la veille, j'étais rentrée super tard de chez Mickey, fuck quoi ! (et non, j'étais pas en sixième, j'étais en BTS et j'avais 26 ans, et re non, j'ai pas fait un BTS à 26 ans parce que j'ai redoublé 6x ma quatrième, mais parce qu'avant, je m'étais déjà tapé 5 ans d'études parce que OUAIS, je suis trop culturée, j'ai fait plein d'études (et pourquoi ? Parce que bordel, les fêtes étudiantes, c'était trop coooool !!!)). Et ma soeur, la dernière fois qu'elle a utilisé l'excuse gastro, c'était pour sécher le boulot. Cette carte gastro est trop bien, elle sert à tout, et surtout, les gens évitent de t'en parler après, tu ne peux donc pas de confondre dans des mensonges sans queue ni tête.

    Et oh oui ! Je la veux la demande en mariage sur un poney (le poney du doc s’appelle Viril, c'est pas la classe ? Et il a du bolduc aux sabots) sur fond de coucher de soleil ! Et pourquoi ? Pour le plaisir de dire NON ! Mouahahahahhahahha !

    La dernière fois que j'ai refusé une demande (genre ça m'arrive trop souvent), je me suis fait traiter de moche juste après par le prétendant en question. Classe non ? D'ailleurs faudrait que je pense à écrire un article sur ce Gus...

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