• De célibataire/chômeuse à en couple/employée, comment éviter le burn out ?

    Avant, j'étais célibataire et chômeuse professionnelle. Ma vie, ça ressemblait à ça : me réveiller vers 16h, glander, foutre les glandes aux gens, dater des glands sur adopte.

    Maintenant, j'ai un mec et du boulot, ce qui remet sacrément en cause mon planning naturel. Hey mais... c'est à ça que ça ressemble la maturité ? Peter ? Peter ? Peteeeeeeeeeeeer Paaaaaaan ??? T'es où, reviens, me laisse pas toute seule dans le monde des méchants adultes !!!! Enfin, il paraît même qu'il y en a qui vont jusqu'à se marier, faire des gosses, acheter une maison, un camping car et un labrador. J'ai encore un petite marge (je compte sur toi pour me mettre deux baffe si jamais je te parle de faire une des choses décrites plus haut (non, j'déconne, tu me touches, je te casse les dents, je te les plante sur le front et je t'expose comme une bête de foire)).

    Tout ça pour dire que si tu ne veux pas finir avec une camisole de force après avoir agrafé l’œil de ton collègue et l'avoir passé dans la photocopieuse ou encore après avoir tenté d'enfoncer des glands dans les oreilles (les oreilles, c'est pour rester correcte) de ton mec pendant une ballade en forêt, va falloir respecter quelques règles, car il est très difficile de changer tous les status de ta vie sans péter un câble.

     

    De célibataire/chômeuse à en couple/employée, comment éviter le burn out ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1. Glander au boulot.

    Mais c'est quoi son délire avec les glands là ? Je fais ce que je veux, c'est mon blog, je t'emmerde.

    Donc glander au boulot, va pas te péter une neurone en essayant de trop en faire, alors que l'activité qui te demandait le plus d'activer les connexions de ton cervelet quand t'étais au chômage, c'était de mater la vie de Kim Kardashian sur NRJ12. Pareil si ton boulot est plus physique qu'intellectuel (on a pas tous les capacités pour faire des études, t'es con, t'es con, c'est pas grave), tu peux pas passer de bouftifage de chips sur le canap' à courir dans tous les sens à l'usine comme ça en un clin d’œil, c'est des coups à faire un infarctus.

    Ouais sauf que tu vas devoir ruser pour pas te faire choper, sinon retour à la case chômdu (ce qui serait cool, mais pour faute grave, t'es pas indemnisée, j'ai déjà essayé).

    Déjà, le mieux, c'est de commencer par se trouver un esclave. Vise n'importe quelle personne moins qualifiée et à un poste inférieur au tien (le stagiaire si vraiment t'es une merde en bas de l'échelle) et refile lui 50% de ton travail + demande lui de t'apporter ton café (tu vas en avoir besoin, il te reste 50% de taff à effectuer, mais tu vas voir, j'ai une autre astuce). On est d'accord, tu fais ça discretos et sous couvert d'apprendre ton taff au gosse sous-payé, PEDAGOGIE (enfin ça, c'est ce que tes collègues doivent penser). Offre lui un petit truc de temps en temps pour l'acheter (genre un ticket resto périmé).

    Il te reste encore 50% ton boulot a effectuer. Dur. Avec cette charge, t'as pas le temps de faire des pauses clopes toutes les 20 minutes, ça va pas

    Là tu as au choix trois méthodes pour refiler encore 25% de tes dossiers à tes collègues.

    a. T'as remarqué ? Robert te regarde avec une forte concupiscence, tu l'as envouté. Il te kiffe grave sa race, c'est l'occasion d'en jouer. Flirte avec Robert et au moment de passer la seconde, fais lui croire que tu en meurs d'envie, mais qu'avec ta charge de travail, tu n'as pas le temps pour ce genre de frivolité. Pleure un peu si il le faut. Robert va vite te soulager d'une partie de tes affaires pour pouvoir conclure la sienne. Fais gaffe, ça va durer un temps, mais au bout d'un moment, n'y tenant plus, il va essayer de te coincer dans l’ascenseur. Or toi, t'es une meuf fidèle (hello doc Filou) et puis bon, la pensée de te faire violer comme ça, dans une cabine de 3m2 par le gros lourd de la boîte, bof. L'idée est donc de savoir mettre un terme à cette astuce avant que ça ne dégénère (indice, Robert a de l'écume qui sort de la bouche quand il te croise à la cafét).

    b. Apitoyer une ancienne de la boîte redoutable d'efficacité. Il faut l'attaquer dès ton premier jour de travail : "Jeanine, j'adore votre chemisier imprimé marguerites, ça me rappelle la toile cirée de ma mémé" ; et plus tard : "Jeanine, j'admire votre capacité à gérer vos dossiers aussi rapidement et efficacement, moi je peine encore un peu, je suis obligée de ramener du travail à la maison, je n'ai plus le temps de nourrir mes enfants, Jean-Eudes est à l'hôpital pour carences, je ne m'en sors plus, mais je donnerai tout pour ce travail".

    Tu vas voir, rapidement, Jeanine va te venir en aide. Inconvénient, tu vas devoir faire semblant de t'intéresser et la plaindre quand elle va te parler de sa hanche qui coince par temps de pluie. Et surtout, tu devras faire semblant d'être sympa.

    c.Terroriser et mettre à sa botte (enfin ses escarpins) n'importe quelle faible personne du service. Tu la reconnaîtra sans problème : à la pause café, elle se tortille les mains, mal à l'aise dans la peau, elle a le cheveu gras et elle n'ose à peine ouvrir la bouche : les autres lui font peur. Si elle pouvait disparaître, elle le ferait sans hésiter. Tu as en face de toi une phobique sociale.

    Il faut la manier avec prudence, ne pas l'effrayer sinon elle va se foutre en arrêt pour dépression au bout de deux jours et elle ne te sera de plus aucune utilité (pire, tu pourrais te retrouver avec sa charge de travail en supplément).

    Step one : on est sympa, on la prend sous son aile, on lui fait croire qu'on est son amie, son unique amie en fait.

    Step two : on l'accable, progressivement, on la fait se sentir comme une merde, on lui fait du chantage, et on alterne avec des compliments en public, parfois on s'excuse et on reviens à la charge quelques instant plus tard. Bref, on laisse parler la pervers narcissique qui est en nous et on y va sans retenue avec le harcèlement moral. Elle va devenir aussi malléable qu'une poupée de chiffon et tu pourras lui refiler 25% de ton taff.

    Merci qui ?

     

    2. S'auto-feinter.

    Tous ceux qui essaient d’arrêter la clope vous le diront : ils commencent pas diminuer (sauf les connards qui te disent que c'est une question de volonté et que du jour au lendemain, ils ont jeté leur paquet et jamais retouché une cigarette de leur vie. A mon avis : légende urbaine). Bref, tout ça pour dire que tu ne peux pas passer de chômeuse à employée et de célibataire à en couple comme ça, brutalement. Tu ne vas jamais tenir, et tu vas finir par envoyer valdinguer job et keum. Le mieux est d'effectuer ces changements en douceur.

    Les soirs et week-end, on oublie complétement le travail. On en parle à personne, évidement on ne ramène JAMAIS de dossiers à la maison, on continue à se coucher à pas d'heure même si on doit se lever à genre 7h de l'aube pour être au bureau le lendemain, et on essaie un max de faire semblant de travailler quand on est dans la place. Pense quand même à prendre un air vachement concentré quand tu es sur facebook au taff et à ne pas rire trop fort en lisant cet article (ouais, je t'ai grillé, allez, au boulot feignasse).

    Pour ton mec, pareil, dans les premiers temps, continue tout pareil tes habitudes de célibataire, quand il n'est pas là au moins. Va draguer au Macumba, laisse toi pousser les poils entre deux rendez-vous, kiffe ton vieux jogging pour dormir, bref, endors ton cerveau pour lui faire croire le plus souvent possible que tu es toujours libre comme un petit poney sauvage. Évidement, flirte un max avec tout ce qui bouge (je plaisante doc Filou (les filles, je ne plaisante pas) je ne ferai jamais ça).

    Le tout, tu l'auras compris, est de s'auto persuader que rien a changé.

     

    3. Expérimenter les jeux de rôle.

    Avec ton mec j'entends, au boulot, ça risque de ne pas passer.

    Célibataire tu étais, pas nonne, ça défilait dans ton appart, alors avoir un régulier comme ça tout à coup ? Trop violent. Imagine, c'est comme si du jour au lendemain tu n'avais le droit de ne manger plus que des patates à l'eau (enfin du caviar, doc Filou est plus comparable à du caviar). Tu sais ce que ça fait ? Tu vas finir par te lasser puis te dégoûter des patates à l'eau à vie (comme pour le rosé après ta cuite monumentale du 17 juillet 2009). Mon conseil ? Sous couvert d'un jeu de rôle sexy, proposer à ton mec de changer de prénom/fringues/personnalité très régulièrement. Espacer progressivement ces jeux jusqu'à s'être fait tout à fait à l'idée que les patates à l'eau, en fait, c'est plutôt bon, tant que tu n'oublies pas le sel. 

     

    Tu sais le pire ? Tu vas finir par t'y habituer, ça va te plaire même de travailler (on peut toujours y croire) et d'avoir un mec et puis... et puis... ton CDD va se terminer, Roméo va se barrer parce que décidément, t'es vraiment trop tarée, et vas falloir tout recommencer, dans l'autre sens.

    Chienne de vie !

     


  • Commentaires

    1
    Doc Filou
    Mardi 7 Avril 2015 à 23:07

    Mon petit Colibri,

    merci pour le caviar. Il faut cependant absolument qu'on parle. Je te propose qu'on se prenne un moment à mon retour dans 8 mois. Ah? Je ne t'avais pas dit? Mon chef a épluché mes relevés de consultation d'internet au bureau, et je dois partir en désintox, il m'a expliqué que c'était une addiction comme toutes les autres, que j'étais malade, mais que j'allais m'en sortir. En revanche il était un peu fâché pour l'ascenseur, d'après les caméras ça serait de ma faute si le câble a lâché. C'est légal, des caméras dans un ascenseur? Voyeur, dégueulasse, jaloux! Bref, apparemment c'est grâce à une pétition des 31 secrétaires de la boîte que je ne suis pas viré. Bon tu auras compris, je ne vais pas être à la maison pendant un moment, mais on cause quand je reviens. Promis.

    Bien à toi,

    Ton doc

    2
    Mercredi 8 Avril 2015 à 11:32

    Super sympa à lire !

    3
    Mercredi 8 Avril 2015 à 12:53

    AAAaaaah tu l'avoues à la face du monde derrière ce billet faussement rebelle : tu es heureuse !! Ouiiiii AHAHAHAHAHAHA !!! 

    Trop tard pour changer...malgré ce que t'essaies de nous faire croire c'est fini la  vie de célibatarde, t'as cru pouvoir échapper au bonheur ? Et ben nooooon...

    Et bientôt...Tic tac tic tac...Les grands projets se concrétiseront.

    En revanche pour ton mec chelou, on a qu'à dire que "Orange is the new Black" okay ? Okay.

    Des bisous d'amour <3<3<3<3

    4
    Mercredi 8 Avril 2015 à 19:53

    je confirme, du jour au lendemain, j'ai arreté de fumer, je fumais jusqu'à 30 clopes par jour. la volonté. bon je fais 120kg mais j'ai les poumons sains :)

    5
    Mercredi 8 Avril 2015 à 21:31

    @ Doc Filou alias mon sucre d'orge pailleté, et qui va repasser mes chemises en soie hein ? Qui ? Reviens !!!!

     

    @ Lesdoucesparoles : super sympa a lire ton compliment ! ;)

     

    @Onali : Mes grands projets vont se réaliser ? Yihaaaaa ! A moi la piscine de Vodka et les rapeurs en string autour !

     

    @Mitaine : pfffff comment tu te la pètes ! De 30 clopes à 0 ? Mytho va !

    6
    Jeudi 9 Avril 2015 à 00:28

    ha non vraiment "sur la vie d'ma mère" faut croire que j'etais pas accro a la nicotine mais plutot au geste (qui me manque tjs 8 ans plus tard ^^)mais ma volonté a su faire le truc, par contre j'ai pas la meme volonté pour le régime... :s

    7
    Jeudi 9 Avril 2015 à 12:00
    le simple point

    j'adore ta maniere d'ecrire, super sympa comme article comme d'habitude, j'me laisse porter par la méchanceté et ca c'est cool :) bravo !

    8
    Dimanche 20 Décembre 2015 à 10:06

    Très ton blog! C'est vrai que ce n'est pas facile de rentrer dans le monde des adultes. J'ai moi aussi vécu presque la même chose. Mais heureusement que j'ai un boulot qui me passionne grâce à Dominique≈ Gagner-argent.org. Je ne savais pas qu'il y a mille façons de gagner sa vie en restant à l'aise. J'avoue que mon job donne un sens à ma vie. Et ça m'a permis de g devenir autonome financièrement. 

     

     

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :